Contenu de l'article
- 1 Nouveau formulaire pour les propriétaires
- 2 Barème de l’impôt revalorisé
- 3 Barème de l’indemnité kilométrique en hausse
- 4 Exonération de certains pourboires
- 5 Plafond des heures supplémentaires defiscalisées relevé
- 6 Les RTT peuvent devenir une rénumération
- 7 Frais de covoiturage déductibles
- 8 Garde d’enfant : hausse du plafond
La campagne de déclaration de revenus de 2022 débute ce jeudi 13 avril. Les contribuables ont jusqu’au 25 mai pour compléter leur déclaration d’impôts 2023 préremplie en ligne sur le site impots.gouv.fr, à l’exception des habitants de départements numérotés de 20 à 54 qui ont jusqu’au 1er juin et ceux numérotés 55 et au-delà qui ont jusqu’au 8 juin. Pour ceux qui ne peuvent pas le faire en ligne, la déclaration papier devra être envoyée au plus tard le 22 mai. Cette année, plusieurs nouveautés sont à noter.
Nouveau formulaire pour les propriétaires
Depuis le 23 janvier, les propriétaires de biens immobiliers doivent remplir une nouvelle déclaration sur le site internet des impôts. La date limite pour le faire est fixée au 30 juin 2023. Ce formulaire a pour but d’identifier les habitations qui restent taxables après la suppression de la taxe d’habitation sur la résidence principale, comme les résidences secondaires et les locaux vacants. Ce service donne également la possibilité de déclarer les loyers perçus.
Barème de l’impôt revalorisé
Le barème progressif de l’impôt sur le revenu est revalorisé de 5,4% pour éviter que les ménages les plus modestes entrent dans le champ de l’impôt sur le revenu à cause de hausses de salaires liées à l’inflation. Les contribuables dont les revenus ont augmenté moins vite que l’inflation en 2022 devraient voir leurs impôts baisser en 2023.
Barème de l’indemnité kilométrique en hausse
Le gouvernement revalorise “de manière exceptionnelle” le barème de l’indemnité kilométrique de 5,4%. Cette mesure fiscale devrait concerner deux millions de ménages imposés utilisant leur véhicule personnel à des fins professionnelles. Cette nouvelle revalorisation, qui porte sur les revenus 2022, “peut représenter plus de 100 euros [d’économies] pour un célibataire qui gagne 2 900 euros”, a précisé Bercy.
Exonération de certains pourboires
Les pourboires perçus en 2022 et 2023 par les personnes travaillant au contact de la clientèle sont à présent exonérés de l’impôt sur le revenu, de cotisations et de contributions sociales pour les salariés gagnant 1,6 smic ou moins.
Plafond des heures supplémentaires defiscalisées relevé
Le plafond des heures supplémentaires défiscalisées est augmenté à partir de 2023. Les salariés pourront bénéficier d’une défiscalisation jusqu’à 7 500 euros par an, contre 5 000 euros auparavant. Cette mesure vise à encourager les heures supplémentaires et à soutenir le pouvoir d’achat des salariés.
Il est important de noter que ces changements ne concernent que la campagne de déclaration de revenus de 2022 et ne préjugent pas des évolutions fiscales à venir. Les contribuables sont donc invités à rester informés des prochaines réformes fiscales qui pourraient impacter leur situation.
Les RTT peuvent devenir une rénumération
Les entreprises privées peuvent désormais proposer à leurs salariés de monétiser leurs jours de réduction du temps de travail (RTT) non utilisés en rémunération. Ces RTT sont rémunérées comme des heures supplémentaires et sont exonérées de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu, dans la limite de 7 500 euros incluant les heures supplémentaires et complémentaires exonérées. Cependant, cette mesure ne s’applique qu’aux salariés du privé qui ne disposent pas de compte épargne-temps (CET) et ne sont pas au forfait jour.
Frais de covoiturage déductibles
Les frais de covoiturage deviennent déductibles pour les salariés qui optent pour la déduction des frais réels. Cette mesure incitative a été prise alors que 15 millions de Français se rendent encore seuls au travail chaque jour en voiture.
Garde d’enfant : hausse du plafond
La loi de finances pour les impôts 2023 prévoit une hausse du plafond du crédit d’impôt pour les frais de garde d’un enfant de moins de 6 ans en passant de 2 300 euros à 3 500 euros.